Dialogue social en Occitanie
Le 3ème Plan santé au travail (PST 3) 2016-2020 est arrivé, en 2018, à mi-chemin de sa mise en oeuvre. À cette occasion, le ministère du travail a réuni le 5 février 2019 l'ensemble des acteurs de la santé au travail, tant au niveau national que territorial, afin d'échanger sur les avancées impulsées par le PST 3 depuis son lancement.
Plusieurs tables rondes, ont mis en lumière un certain nombre de focus thématiques illustrés d’exemples concrets avec la participation de nombreux acteurs de terrain (entreprises, préventeurs, partenaires sociaux) et institutionnels.
Des discussions ont eu lieu sur les progrès de la culture de prévention, et notamment sur la prévention de l’usure professionnelle et de risques prioritaires. Les démarches « qualité de vie au travail » mises en œuvre et le maintien en emploi des travailleurs rencontrant des problèmes de santé ont été également au cœur des débats. Une table ronde a été consacrée à l’articulation des enjeux de santé au travail et de santé publique, qui progresse et permet d’aborder la personne du travailleur dans sa globalité.
Enfin, des échanges autour du dialogue social sur la prévention des risques professionnels ont permis d’évoquer à la fois l’opportunité d’instances rénovées pour la fonction d’orientation et de consultation des partenaires sociaux et les conditions dans lesquelles les entreprises ou les branches professionnelles se saisissent du dialogue social sur la santé au travail.
Dans ce cadre Patrick REILHAN en tant que représentant des organisations professionnelles au CROCT Occitanie et Virginie NEGRE en tant que représentante de la DIRECCTE ont participé avec Dominique GIORGI, vice-président du COCT, à la table ronde suivante : Nouvelles instances : nouvelles opportunités pour les partenaires sociaux d’orienter et d’animer la politique de santé travail ?
Patrick Reilhan et Virginie Nègre ont pu faire passer quelques messages forts témoignage d’un dialogue social constructif en Occitanie.
Ce dialogue a débuté au moment de la mise en place de la nouvelle région et s’est construit à partir d’échanges autour du diagnostic
les partenaires sociaux malgré leurs divergences sont toujours parvenus à un consensus sur le fond permettant d’initier de vrais débats par exemple autour de la politique d’agrément ou des actions CPOM
des actions concrètes sur le territoire mobilisent les partenaires sociaux locaux (exemple de la mobilisation des CPHSCT autour de l’action de prévention à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques…)
Un diagnostic territorial avec un maillage le plus fin possible du territoire peut permettre la mise en œuvre d’actions efficaces qui répondent véritablement aux besoins du terrain. Dans ce cadre une expérimentation a été conduite sur le territoire du service de santé au travail d’Alès (CMIST) dans le Gard et la Lozère, en partenariat avec les instances consulaires, branches professionnelles, services territoriaux publics, documentée par le GIS ATLAS au plan cartographique et traitement croisé des données.
Enfin, les deux participants ont convenu que le GPRO en Occitanie doit permettre de rendre nos actions efficaces auprès des TPE !